Choses revues dans Bordeaux et ailleurs
Collection : Nuits indormies
Dimensions : hauteur : 19 cm largeur : 12,5 cm
nombre de pages : 118
Façonnage : broché imprimeur
Parution décembre 2021
Prix public 12 €
ISBN : 978-2-9573810-7-4

Présentation
Extrait
on lègue ce que l'on méconnaît à une clairière intérieure
comme le paysage on écoute
le chant d'automne d'une mésange
pas plus que les feuilles le calme ne persiste dans son flux lumineux
où l'ombre d'une envergure recouvre ce que l'on croit savoir
on reste là
le regard perdu dans un ciel
persécuté par les oiseaux
***
nous n'aurons pas connu la vie
durerait-elle encore indéfiniment
car nous n'habitons pas la terre
seul un corps
avec juste assez de soi
pour vouloir en partir
***
les yeux posés sur les lattes du parquet
l'esprit tente d'avoir leur apparence
lorsqu'elles brillent lisses
dans le matin qui se hisse sur la ville
pour les laisser ensuite
à leur immobilité
en considérant seulement la pièce à vivre
il n'y a plus en tête
l'idée de les voir
elles reviennent pourtant
une fois dehors
s'aligner impeccablement dans le souvenir
éphémère où elles luisent
comme les fruits d'un marronnier
qui tombent et hors de leur bogue
roulent çà et là sans demeurer
dans la conscience de l'arbre
***
on lègue ce que l'on méconnaît à une clairière intérieure
comme le paysage on écoute
le chant d'automne d'une mésange
pas plus que les feuilles le calme ne persiste dans son flux lumineux
où l'ombre d'une envergure recouvre ce que l'on croit savoir
on reste là
le regard perdu dans un ciel
persécuté par les oiseaux
***
nous n'aurons pas connu la vie
durerait-elle encore indéfiniment
car nous n'habitons pas la terre
seul un corps
avec juste assez de soi
pour vouloir en partir
***
les yeux posés sur les lattes du parquet
l'esprit tente d'avoir leur apparence
lorsqu'elles brillent lisses
dans le matin qui se hisse sur la ville
pour les laisser ensuite
à leur immobilité
en considérant seulement la pièce à vivre
il n'y a plus en tête
l'idée de les voir
elles reviennent pourtant
une fois dehors
s'aligner impeccablement dans le souvenir
éphémère où elles luisent
comme les fruits d'un marronnier
qui tombent et hors de leur bogue
roulent çà et là sans demeurer
dans la conscience de l'arbre
***